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Les éco-gestes, pourquoi faire?

Nos comportements quotidiens sont aujourd’hui responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du changement climatique de la planète. Grâce à des gestes très simples, les éco-gestes, il est possible de réduire son impact sur l’environnement, et même de réaliser des économies !
Vous trouverez ici une série de trucs et astuces, convenant si possible au climat de la Guyane,  vous permettant d’adapter votre mode de vie et vos pratiques de consommation au développement durable…

Mais qu’est ce que le développement durable ?

« C’est un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » – rapport Brundtland.

Face aux catastrophes écologiques, sanitaires, industrielles auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés, le développement durable propose de faire évoluer les comportements et modes d’action de tous les acteurs de la société.

Il faut donc apprendre à économiser et à partager de manière équitable les ressources de l’environnement, et à tenir compte des facultés limitées de la Terre à absorber les déchets et les pollutions : c’est la dimension environnementale du développement durable. Nous n’avons pas de planète Terre de rechange ! Il faut également garantir une croissance économique créatrice d’emploi et d’équité sociale : c’est l’aspect économique et social du développement durable.

Aujourd’hui, jusqu’à 45% de la consommation énergétique de votre logement peut ainsi être économisée ! Grâce à des gestes très simples, et souvent économiques, chacun peut agir au quotidien pour réduire son impact sur le climat. Encore faut-il les connaître !

À la maison

À la cuisine, au salon, dans la salle de bain… de la cuisson aux veilles des appareils électriques, nous pouvons adopter à la maison de nombreux « petits gestes malins » permettant de diminuer le volume de notre poubelle et de faire des économies…

La cuisine :

La cuisson :
  • Consultez l’étiquette énergie avant d’acheter et optez pour un appareil de classe A.
  • Les casseroles isolantes à double paroi permettent d’économiser 50 % d’énergie.
  • Un couvercle sur une casserole, c’est un quart d’énergie dépensé en moins pour la cuisson.
  • Achetez des casseroles adaptées à la surface de vos plaques de cuisson. (La réciproque est vrai en conseillant d’utiliser le plaque adaptée à la taille de votre casserole)
  • Optez pour des plaques de cuisson avec thermostat intégré.
  • Les marmites à vapeur (cocottes-minute) cuisent les aliments plus vite et avec 4 à 6 fois moins d’énergie que les casseroles traditionnelles.
  • Éteignez vos plaques électriques 5 minutes ou le four 10 minutes avant la fin de cuisson et profitez de la chaleur résiduelle. Celle-ci est amplement suffisante pour terminer la cuisson.
  • Cuisinez avec le moins d’eau possible. C’est plus rapide et plus économique. Et d’autant plus si vous utilisez des casseroles ou poêles à fond épais.
  • Une fois que l’eau est à ébullition, baissez la puissance afin de maintenir l’ébullition.
  • Pour chauffer de l’eau, utilisez une bouilloire électrique. C’est plus rapide et économique qu’avec une casserole.
  • Attendez la décongélation des aliments avant de les cuire. Et mieux sortez les aliments du réfrigérateur un peu avant la cuisson.
  • Les cuisinières avec plaques en vitrocéramique consomment entre 5 et 20 % d’électricité en moins que les modèles traditionnels avec plaques en fonte. Les systèmes à induction font encore mieux et permettent 35 % d’économie.
  • Une partie de l’électricité produite en Guyane provient de la centrale thermique de Dégrad des Cannes. Elle utilise de l’énergie fossile et produit de CO2. Les cuisinières à gaz utilisent aussi de l’énergie fossile et produisent du CO2 mais peuvent s’avérer avantageuses. La chaleur produite est disponible immédiatement et rend tout préchauffage inutile. Cuisiner au gaz permet aussi de décharger le réseau électrique aux heures de pointe.
  • Le four à micro-ondes est avantageux s’il est utilisé pour réchauffer ou cuire de petites quantités d’aliments. Chauffer un peu de lait coûte 3 fois moins cher que sur une plaque. Pensez à laisser reposer vos plats quelques minutes pour homogénéiser la chaleur.
  • Un four consomme nettement plus que les plaques de cuisson. Les modèles à air pulsé produisent une chaleur plus homogène que les fours traditionnels. Ils offrent une meilleure cuisson, à une température de 15 à 20ºC inférieure à celle d’un four traditionnel.
  • Le préchauffage du four consomme beaucoup d’énergie et n’est que rarement nécessaire.
  • Évitez d’ouvrir la porte du four inutilement, un coup d’œil à travers la vitre suffit.
  • Effectuez un nettoyage fréquent du four, mais préférez un modèle autonettoyant catalytique à un système à pyrolyse beaucoup plus gourmand.
La vaisselle :
  • Un bon lave-vaisselle bien rempli est plus économe en eau qu’une vaisselle à la main. Mais évidemment pas en électricité, sans compter l’énergie grise nécessaire à sa fabrication. Une machine n’est vraiment utile que pour les familles.
  • Ne rincez préalablement que les plats les plus sales.
  • N’enclenchez le lave-vaisselle que lorsqu’il est plein.
  • Utilisez le programme économique.
  • Contrôlez régulièrement les joints et tuyaux. Nettoyez le filtre souvent.
  • Dosez vos produits correctement. Choisissez des produits sans phosphate.
  • Raccordez votre lave-vaisselle directement au circuit d’eau chaude, si celle-ci est produite grâce à une source d’énergie renouvelable (solaire, biomasse…).
  • Achetez des appareils économes. En 15 ans d’utilisation, un lave-vaisselle de classe B ou C coûte environ 200 Euros en eau et en électricité. Un appareil de catégorie A fait baisser ce coût de 50 à 60 Euros.
  • Pour une vaisselle faite à la main, inutile de surcharger de produit vaisselle. « Une seule goutte suffit » comme disait un fabriquant. Cela réduira votre fréquence d’achat et limitera la pollution.
  • Lors d’une vaisselle à la main ne faites pas couler l’eau inutilement. Utiliser une bassine ou boucher votre évier. Et enfin soyez patient au rinçage, un gros débit d’écoulement du robinet engendre du gaspillage d’eau.
Le froid :
  • Privilégiez un appareil de classe A, ou mieux encore, des appareils classe A+, A++ et T (Tropical, conçus pour fonctionner optimalement sous nos conditions climatiques).
  • Évitez de placer les appareils de production de froid près d’une source de chaleur (fenêtre ensoleillée, radiateur, cuisinière…)
  • Évitez de laisser la porte de vos appareils ouverte trop longtemps.
  • Dégivrez vos appareils régulièrement. La consommation d’un congélateur augmente de 30 % avec 3 mm de glace sur ses parois, et double à partir de 5 cm.
  • Réglez le thermostat du congélateur à -18°C. A -20°C, pour seulement 2 degré en moins, il consomme 5 % d’énergie en plus.
  • Réglez le thermostat du réfrigérateur à 5°C avec l’aide d’un thermomètre. Chaque degré en moins augmente la consommation de 5 %.
  • Ne jamais laisser fonctionner la position «super congélation» en permanence. A réserver pour de courtes périodes.
  • Attendez que les aliments soient refroidis avant de les ranger dans le frigo.
  • Placez les aliments à décongeler dans le frigo. Le froid qu’ils génèrent ne sera pas perdu et allégera d’autant la charge du réfrigérateur.
  • Contrôlez l’état des joints et veillez à ce que la grille d’aération reste libre et propre.
  • En cas d’absence prolongée, videz, puis débranchez l’appareil et laissez la porte ouverte.
  • Choisissez un appareil adapté à vos besoins – en contenance (environ 80 litres par personne en ville et 120 à la campagne) et en pouvoir réfrigérant. Le nombre d’étoiles sur un congélateur indique sa capacité à produire du froid.
    • 6ºC : pour conserver des aliments quelques jours, sans les congeler.
    • -12ºC : pour conserver des aliments congelés pendant trois semaines.
    • -18ºC : pour conserver des aliments congelés jusqu’à la date limite de consommation.
    • -18ºC et moins : il est possible de congeler des aliments frais et de les conserver pendant plusieurs mois.
  • Privilégiez les congélateurs bahut (horizontal), plus économiques à l’usage et un peu moins chers à l’achat que les modèles armoire (vertical).
  • Les réfrigérateurs et les congélateurs contiennent des produits toxiques. En fin de vie, il est obligatoire de les ramener chez votre revendeur pour une élimination respectueuse de l’environnement.
L’alimentation :
  • Ne laissez pas l’eau couler inutilement.
  • Buvez de l’eau du robinet. Elle est contrôlée, économique (jusqu’à 100 fois moins chère que l’eau en bouteille) et elle n’a pas d’emballage. Si l’eau sent le chlore, il suffit de la laisse reposer au réfrigérateur dans une carafe.
  • Cuisiner les restes. Prendre le temps de faire soi-même les gâteaux, les yaourts…
  • Vérifier les dates de péremption, cela évite le gaspillage.
  • Ne surconsommez pas de la viande. En France nous consommons prés de 3 fois trop de viande (230g/jour environ alors que des étude tendent à montrer que 90g/jour sont suffisant.) L’élevage de bétail est responsable à 18% de l’effet de serre, notamment par les énergie qu’elle induit, mais aussi est surtout du fait qu’elle engendre une expansion déraisonnable des champs de céréales dans le but de nourrir ces animaux. Ainsi les champs de soja, importante céréale dans cette alimentation et l’une des premières cause de déforestation de l’Amazonie Brésilienne.
Les déchets :
  • Triez et compactez vos déchets.
  • Autant que possible, choisissez des produits sans emballages lors de vos achats.
  • Réutilisez vos sacs plastiques jetables.
  • Privilégiez des sacs permanents pour transporter vos achats.
  • Si vous avez un jardin, compostez vos déchets alimentaires et végétaux. Cela réduit votre poubelle et vous permet d’obtenir un excellent engrais pour vos plantations. De plus, ces déchets sont « humides ». Ils nécessitent donc pour les détruire en centre d’incinération une grande quantité d’énergie.
  • Réduire ses déchets et leur volume, c’est réduire les transports pour leur collecte et l’énergie nécessaire à leur traitement.

Les appareils électriques :

L’éclairage :
  • Éteignez la lumière lorsque vous quittez une pièce.
  • Dépoussièrez régulièrement les abat-jour et les ampoules. Vous récupérez ainsi jusqu’à 30 % de luminosité.
  • Utilisez des ampoules basse consommation qui consomment jusqu’à 5 fois moins d’énergie et mieux, utilisez des ampoules à Leds qui consomment environ 10 fois d’électricité.
Les veilles :
  • Branchez vos équipements informatiques sur une multiprise avec interrupteur pour éteindre les veilles. Et même le modem ADSL, gros consommateur d’électricité.
  • Branchez votre téléviseur et ses périphériques sur une multiprise avec interrupteur pour éteindre les veilles.
  • Débranchez le chargeur de votre téléphone dès que la batterie est rechargée, ainsi que tout autres chargeurs de batteries.
  • Achetez un chargeur de piles et utilisez des piles rechargeables. Ainsi vous réduisez la quantité de piles à mettre au recyclage. N’oubliez pas que les piles contiennent des produits hautement toxiques. Ne les gaspillez donc pas et ne les jeter pas dans vos poubelles ou dans la nature. Des bacs de récupération existent chez les commerçants.

La salle de bain et le linge :

La toilette :
  • Pour la toilette, privilégiez les savonnettes, les gants de toilette et choisissez des produits en grand conditionnement ou rechargeables.
  • Si cela ne vous irrite pas rasez vous au savon. Il est le principal ingrédient de votre mousse à raser et ainsi vous économisez de l’argent, mais aussi des emballages sophistiqués.
  • Ne jamais laisser couler de l’eau inutilement et pensez à ouvrir modérément votre robinet. A défaut il existe dans le commerce des limiteurs de pression.
  • Prendre des douches plutôt que des bains.
  • Installez une douchette, et utiliser le bouton stop-douche situé sur le pommeau.
  • Installez une chasse d’eau à double commande ou un système stop eau dans les toilettes. Petit « truc » : Si vos toilettes n’ont pas de chasse d’eau économique, vous pouvez glisser dans votre réservoir une bouteille d’eau pleine et fermé. Ainsi vous économiserez à chaque utilisation ce volume d’eau.
  • Vous allez construire, ou rénovez. Vous êtes vous documenté sur les toilettes sèches et/ou la récupération d’eau de pluie pour votre chasse d’eau ?
  • En Guyane l’eau « froide » ne l’est pas vraiment. Nous devrions plus parler d’eau tempérée puisqu’elle coule de vos robinets à environ 20°C. A ce titre avez-vous pensé à votre consommation d’eau chaude ? Avez-vous essayé de vous doucher seulement à l’eau « tempérée » ? Si cela fait déjà partie de vos habitudes et si l’usage de l’eau chaude n’est que ponctuel … Débranchez votre chauffe eau ! Même si vous ne l’utilisez pas votre chauffe eau est l’un des plus important appareil consommateur en électricité de votre maison, car même sans l’utiliser, il maintient son eau à une température de 65 à 70°C.
Le linge :
  • Si vous utilisez une machine à laver, ne la faite tourner que lorsqu’elle est pleine.
  • Privilégiez les lavages à froid (En Guyane, du fait de la température ambiante de l’eau, un lavage à froid équivaux à un lavage à 20°C (et plus)).
  • Raccordez votre lave-linge directement au circuit d’eau chaude, si celle-ci est produite grâce à une source d’énergie renouvelable (solaire, biomasse…).
  • Respecter les dosages de lessive et adoucisseurs. Accroître les dosages recommandés ne lave pas mieux.
  • Privilégiez le séchage à l’air libre.
  • N’utilisez jamais de sèche-linge en saison sèche.
  • Préférez les sèche-linge avec pompe à chaleur ou à air soufflé, plus économes que les modèles à tambour et moins agressifs pour le linge.
  • Optez pour un modèle avec réglage du taux d’humidité. Inutile de battre le record du séchage : légèrement humide, le linge se repasse mieux.
  • Un appareil programmable ou avec timer permet de sécher le linge au tarif de nuit plus économique.
  • Nettoyez le filtre à air après chaque séchage.
  • Faites fonctionner vos appareils tard dans la nuit, afin de profiter (suivant le service EDF) d’une facturation moindre du Kwh, et pour ne pas accroître les pics de consommation électrique.

La fraîcheur :

Pour rafraîchir naturellement son logement, il faut tout d’abord empêcher la chaleur d’entrer…
  • Fermez les volets, stores extérieurs ou intérieurs. Si vous avez le choix, les stores extérieurs sont bien plus efficaces. Préférez les couleurs claires qui reflètent les rayons du soleil. Les couleurs sombres les absorbent et donc chauffent. Pensez aux volets persiennés.
  • Évitez l’utilisation du sèche-linge, machine à laver, lampe halogène, four et toute autres production de chaleur inutile ou que vous pouvez faire fonctionner la nuit. Éteignez l’écran d’ordinateur et TV en veille… ils dégagent beaucoup de chaleur.
  • Vous pouvez apposer des films anti-UV à l’extérieur sur les baies vitrées. Ils empêchent les rayons du soleil de chauffer l’intérieur du logement.
  • Pensez à ombrager également vos façades à l’aide de la végétation.

Puis, rafraîchir l’air intérieur :

  • En priorité : créez des circulations d’air la nuit en ouvrant deux fenêtres opposées pour évacuer la chaleur stockée dans les murs.
  • Installez des plantes vertes : elles humidifient et rafraîchissent l’air, surtout si vous les vaporisez d’eau le matin et le soir.
  • Étendez un drap humide devant la fenêtre en cas de très forte chaleur : il procure une réelle fraîcheur.
  • Utilisez un ventilateur d’appoint ou de plafond (privilégiez les brasseurs d’air qui sont très efficace) : en brassant l’air, il donne une sensation de fraîcheur. À éteindre dès que vous quittez la pièce !
  • Utilisez un brumisateur d’eau (comme pour les plantes ou les parfums) pour vous-même et pour rafraîchir l’air des pièces.
  • Évitez l’utilisation de climatiseurs. Mais si c’est le cas, fermez les pièces ainsi rafraîchies et n’exagérez pas la température de réglage de l’appareil. L’ADEME préconise de ne pas régler cette température en dessous de 26°C et de garder une différence, avec la température extérieure, de 5 à 7°C.

Divers :

L’ordinateur :
  • Pensez au label Energy Star.
  • Réglez de façon approprié votre écran de veille et préférez celui-ci à un économiseur d’écran qui économise la durée de vie de votre écran et non sa consommation. Sachez que l’écran est le principal consommateur d’énergie de votre ordinateur.
  • Si vous devez acheter un ordinateur, préférez les portables. Leur fonction de mobilité et donc de fonctionnement en mode batterie, ont entraîné les fabricants à utiliser une architecture et des composants peu gourmands en énergie.
  • De façon général, soyez vigilant à votre consommation de papier. Relisez à l’écran avant d’imprimer d’autant plus les impressions en série, et faites du Recto-Verso. Si lors de l’avènement de l’informatique les papetiers ont craint de voir décliner leur activité, il s’avère en réalité que l’informatique a fait accroître cette consommation. Souvent il suffit de revoir sa mise en page pour économiser une dernière qui n’est annotée que d’une ou deux lignes.
  • Comme l’ensemble de vos appareils, ne laissez pas en veille votre ordinateur et ses périphériques (notamment votre modem externe), mais éteignez les si vous ne les utilisez pas. A défaut éteignez au moins l’écran de votre ordinateur.

Au jardin

Compostage, arrosage, cultures… les éco-gestes, ça se passe aussi dans le jardin !
Il s’agit de prendre conscience que le jardin est un milieu vivant, et qu’il nécessite des connaissances sur les plantes, les fruits et les légumes, le sol, le climat… afin de ne pas commettre d’erreurs écologiques.
Des gestes malencontreux dans le jardin peuvent avoir des conséquences graves : pollution des sols et des nappes phréatiques, destruction des essences, gaspillage d’eau, prolifération de parasites, blessure du jardinier s’il n’utilise pas les bons outils…
Faites du composte (comme mentionné au chapitre « déchets »), cela réduit vos volumes de déchets et vous apporte un bon complément pour vos plantations.

  • Ne soyez pas maniaque d’une pelouse irréprochable. Tondre votre pelouse est consommateur d’énergie (souvent fossile). Et si vous avez un grand jardin demandez vous si il n’y a pas des espaces que vous pouvez laisser sans ou avec un faible entretien. C’est bon pour la biodiversité.
  • Même si vous avez des réservoirs d’eau de pluie, n’arrosez pas excessivement vos plantations. Une accoutumance des plantes à un excès d’eau, les rendra plus fragile en cas de pénurie hydrique. Ainsi, si vos réserves d’eau de pluie sont épuisées le recours à l’usage de l’eau « du robinet » sera moins immédiat. Et vos plantations auront gardé bonne mine lors de votre retour de vacances.
  • Récupérer l’eau de lavage de vos fruits et légumes pour arroser vos plantations.
  • Utiliser des techniques économes en eau : goutte-à-goutte, tuyaux suintants, paillage lors de fortes chaleurs pour conserver l’humidité du sol… et récupérer l’eau de pluie au bas des gouttières.
  • Pour réguler l’humidité des sols : feuilles sèches, paille, écorces, copeaux de bois, paillettes de lins, cosses de fèves de cacao… bananier
  • Planter des arbres, et ainsi participer à la lutte contre l’effet de serre et à la réduction de la pollution atmosphérique par les émissions de dioxyde de carbone.
  • Maintenir un petit coin sauvage, en friche, pour y découvrir de nouvelles espèces de plantes qui abritent des insectes utiles au bien-être des plantations et à leur reproduction.
  • Limiter l’emploi d’engrais, désherbants, pesticides : les particuliers sont responsables du quart de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires. Mieux vaut avoir quelques herbes folles, quelques feuilles jaunies, quelques fruits tavelés mais jouir d’un jardin riche de toute sa biodiversité, goûter la vraie saveur des fruits et légumes et les manger sans courir de risques.
  • Favoriser la lutte biologique. De nombreux organismes sont en vente pour lutter contre les parasites. Par exemple, l’oignon, l’ail, le basilic, la menthe, le thym, la ciboulette éloignent certains insectes. Contre les limaces : épandre de la cendre, de la sciure ou des cheveux coupés autour des jeunes plants. Si ça ne suffit pas, préférer des coupelles remplies de bière, dont elles sont friandes, plutôt que des molluscicides.
  • En dernier recours, utiliser des insecticides naturels tels des pyréthrines ou une décoction de tabac.
  • Poser un filet anti-insectes sur les fruits et légumes.
  • Favoriser les engrais d’origine végétale ou animale. Ce sont des produits d’origine végétale ou animale qui enrichissent la terre, nourrissent les plantes, sans empoisonner les sols, les insectes et les oiseaux. Pour enrichir le sol : fabriquer du terreau en mélangeant un volume égal de terre, de fumier et de feuilles de sous-bois. On peut y incorporer de la cendre (riches en potassium, phosphore, calcium et en sels minéraux), des résidus de vieux végétaux, des poudres d’os et de corne, de la suie de bois. On obtient un bon résultat en arrosant et en remuant souvent le tas.
  • Penser à utiliser du thé. Les fonds de théière et de tisanière seront fort appréciés par les plantes qui y puiseront des composants essentiels à leur bien-être et remplaceront avantageusement les engrais chimiques.
  • Penser aux décoctions de végétaux pour lutter contre les maladies de mes plantations : un moyen naturel et inégalé pour préserver la beauté de mes plantations.
  • Pour les plantations, bannir les traitements chimiques « totaux ». Il est rare d’avoir à lutter en même temps contre des insectes et contre une maladie. Procéder par étapes. Pour les insectes nuisibles, préférer leurs ennemis naturels et les insecticides naturels. Pour les maladies, privilégier les espèces végétales locales bien adaptées à l’environnement et plus résistantes.
  • Pour étouffer les mauvaises herbes : paille, vieux journaux, herbe coupée…
  • Désherber à la main.
  • Ne laisser aucun détritus derrière soi, surtout s’ils ne sont pas biodégradables, ou s’ils peuvent blesser ou déclencher des incendies.

Le matériel

  • Profiter du jardin pour réemployer un maximum de matériaux. Quelques exemples parmi les innombrables possibilités qu’offre le jardin :
  • pots de yaourts, godets, bacs en polystyrène pour contenir tous les types de semis.semis1
  • planches : pour fabriquer les cadres de châssis pour les semis.
  • vitres : pour recouvrir les châssis.
  • morceaux de moquette, vieux tapis, couvertures, bâches en plastique, plastique à bulles : pour de protéger les châssis du froid.
  • fûts et containers en plastique : pour recueillir et stocker les eaux de pluie.
  • tuyaux et bâches en plastique : pour fabriquer des mini-serres pour les semis et les plantes fragiles.
  • bouteilles en plastique : pour réguler l’écoulement des eaux de pluie et tenir à distance les oiseaux (enfichées en haut des tuteurs) ou pour protéger les boutures (plantées à l’envers dans le sol après avoir découpé le goulot).
  • disques CD publicitaires : enfilés sur des ficelles tendues entre des piquets à ras du sol, pour éloigner les oiseaux des jeunes pousses.
  • Utiliser une tondeuse à main ou électrique plutôt qu’une tondeuse à essence.
  • Favoriser la mise en commun de certains matériels utilisés rarement (coupe-haie, tronçonneuse, motoculteur…). Un bon moyen de participer à ce mode de fonctionnement, est de demander à ses voisins quel matériel leur manque.
  • Afin de prolonger au maximum leur durée de vie et éviter leur corrosion, nettoyer les outils et ustensiles de jardin à l’eau après chaque utilisation et les entreposer au sec.
  • Stocker à l’écart. Avant tout usage, il faut bien lire le mode d’emploi et respecter scrupuleusement les précautions à prendre. Les produits de traitement se rangent dans des contenants étanches, hors de portée des enfants ou des animaux et dans des lieux ventilés. Les jardiniers amateurs seraient responsables pour 1/4 de la pollution des eaux de surface et des nappes souterraines. On absorbe chaque année en moyenne 1,5 kg de pesticides dans son alimentation.
  • Protéger des rongeurs les produits entamés, tels que les sachets de graines et les sacs de semences, en les transvasant dans des récipients rigides et étanches.
  • Ne pas transvaser les produits phytosanitaires (désherbants, pesticides…) d’un récipient à l’autre, car c’est dangereux et laisse davantage d’emballages souillés.
  • Privilégier les jardineries qui reprennent les emballages des produits phytosanitaires (désherbant, pesticides…). A défaut, portez-les à la déchetterie. Il est formellement interdit de rejeter des produits toxiques dans le réseau des eaux usées. Les mauvaises herbes, une fois arrachées, peuvent être abandonnées sur le terrain ou mélangées avec le compost, à condition toutefois de ne pas être montées en graine (il est préférable dans ce cas de les éloigner du jardin)

Préserver la biodiversité de son jardin

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  • Planter des haies dans son jardin pour favoriser la biodiversité. Privilégier les espèces locales. En plantant des haies constituées de différentes espèces, un habitat varié pour les oiseaux, insectes et petits mammifères est créé, ils y trouveront une nourriture diversifiée (chenilles, limaces et insectes).
  • Planter des haies dans son jardin pour favoriser la biodiversité. Privilégier les espèces locales. En plantant des haies constituées de différentes espèces, un habitat varié pour les oiseaux, insectes et petits mammifères est créé, ils y trouveront une nourriture diversifiée (chenilles, limaces et insectes).
  • Utiliser des espèces végétales locales pour ses plantations. Naturellement adaptées à leur milieu, les plantes locales pousseront mieux et seront plus résistantes aux maladies. Ainsi le recours aux produits chimiques ne sera pas nécessaire et la biodiversité locale sera préservée. De plus, ces plantes s’intégreront mieux dans le paysage. L’introduction de plantes exotiques est souvent à l’origine de la disparition d’espèces locales.
  • Ne pas supprimer les lieux où nichent les oiseaux. Pour la construction de leurs nids, les oiseaux recherchent les cavités, interstices et arbres morts. Ils apprécieront également les nichoirs.
  • Ne pas s’approcher d’une couvée ou d’un nid car cela peut remettre en cause la survie des petits. Une femelle qui couve ses petits peut être effrayée et poussée à abandonner sa progéniture. Les jeunes n’auront plus assez chaud, ne seront plus nourris ni protégés des prédateurs.
  • Ne pas éliminer les chauves-souris. Les chauves-souris sont protégées car menacées de disparition. Ce sont pourtant des insectivores bien utiles : moustiques, chenilles, papillons de nuit constituent leur base alimentaire.
  • Ne pas éliminer les grenouilles et crapauds qui se chargeront de chasser les moustiques, et autres insectes dérangeants.
  • Limiter les surfaces de terrasse pour préserver la biodiversité. La construction de sols artificiels limite la pénétration de l’eau et tasse les terrains. Réduire l’artificialisation préserve la richesse biologique des sols.

Au bureau

Les entreprises sont trop souvent des lieux de gaspillage. Si une politique de développement durable commence à voir le jour dans certains bureaux, chaque salarié peut aussi agir individuellement.

Papier, fournitures, électricité, chauffage, appareils électriques et informatiques, déchets divers… Au bureau, nous consommons de l’énergie, des matières premières, nous produisons des déchets.

Même si votre entreprise n’adhère pas aux principes de développement durable, chacun peut décider d’adopter des gestes des plus simples : éteindre les lumières, les ordinateurs, trier les déchets… pour aller ensuite vers une implication plus forte.
Il s’agit de réduire la consommation de ressources et leur gaspillage dans notre activité professionnelle. Il s’agit également de sensibiliser les collègues de travail, l’encadrement, et la direction, aux répercussions de chacune des activités de l’entreprise et de son personnel sur l’environnement.

Les éco-gestes à adopter au bureau :

  • Participer et inciter au tri sélectif des déchets pour permettre le recyclage. Outre le papier, de nombreux produits sont recyclables dans nos bureaux, comme par exemple, les cartouches d’encres de l’imprimante, les déchets en plastique, verre ou carton. Moins de 15 % du gisement des papiers de bureau sont recyclés. Une tonne de papier recyclé permet d’épargner environ 17 arbres, mais aussi 20 000 litres d’eau et l’équivalent énergétique de 1000 litres de pétrole (nécessaire à la production et au transport).
  • Limiter les impressions. Inutile par exemple d’imprimer systématiquement tous vos e-mails. Penser à faire circuler ses documents, afin d’éviter d’en imprimer inutilement plusieurs exemplaires.
  • Privilégier le courrier électronique au courrier papier. Il peut être utile et pédagogique d’insérer à la fin du courriel la mention « Economisez de l’encre et du papier : n’imprimez ce message que si c’est nécessaire ». logos
  • Utiliser du papier recyclé, non blanchi au chlore, pour imprimer. La fabrication de papier recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 100 fois moins d’eau et 3 fois moins d’énergie que du papier non recyclé. Il existe également du papier labellisé issu de forêts gérées durablement (logo FSC ou PEFC).
  • Utiliser des fournitures de bureaux respectueuses de l’environnement : ne contenant pas de produits dangereux, utilisant des produits recyclés, réalisés en bois FSC, recyclables, rechargeables, réutilisables (stylos, critérium, rubans adhésifs…).
  • Recycler les cartouches d’imprimante. Les cartouches d’imprimantes à jet d’encre ou laser sont recyclables et bon nombre de marques les reprennent sans frais, mais il existe l’alternative du remplissage et du reconditionnement de la cartouche. Pour aller plus loin, préférez des encres à base d’huiles végétales, elles émettent moins de COV (Composés Organiques Volatiles) et sont issues de ressources renouvelables.
  • Réutiliser les feuilles imprimées d’un seul coté, comme brouillon par exemple. Il faut savoir que le papier constitue 80 % des déchets produits par une administration.
  • Imprimer ou photocopier les documents en recto verso. Paramétrer ses outils informatiques en mode brouillon. Utiliser des trombones plutôt que des agrafes.
  • Utiliser efficacement la superficie d’une feuille. Vérifier la taille et la police de votre texte avant impression. Le choix et la taille de la police, les marges, la mise en page et les réglages standard de l’ordinateur peuvent aussi fournir d’importantes économies de papier (+/- 15%).
  • Ranger intelligemment les ramettes de papier : prévoir de ranger les ramettes dans une armoire plutôt qu’en piles près des imprimantes et photocopieurs, afin de ne pas donner l’idée d’une matière première disponible en quantité illimitée et prête à être gâchée.logos2
  • Choisir des équipements informatiques capables de se mettre en veille, de faire des impressions recto-verso, possédant un mode « économie ». Préférer les appareils multi-fonctions. Privilégier les équipements informatiques portant le label Energy Star ou TCO.
  • Eteindre l’ordinateur ou tout autre appareil électrique restant allumé sans nécessité à midi, le soir ou pour le week-end. Un ordinateur/écran éteint consommant encore de l’électricité, on peut même le débrancher pour ne plus consommer du tout. Si ça n’est pas possible, éteignez au moins l’écran. Un ordinateur consacre les deux tiers de son énergie à l’écran. Activez également le mode veille, moins « gourmand » que l’économiseur d’écran.
  • Débrancher chargeurs et transformateurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
  • Utiliser au maximum la lumière naturelle en plaçant son bureau perpendiculairement à la fenêtre.
  • Penser aux audioconférences ou visioconférences, pour les réunions professionnelles. Ces formats de réunion permettent de réduire les déplacements professionnels dans certaines branches d’activité, tout en conservant une certaine convivialité.
  • Eteindre les lumières des locaux non utilisés.
  • Choisir des équipements économes en électricité (lampe basse consommation,…) et favoriser les dispositifs d’économie d’eau dans les appareils sanitaires. Respecter les usages des chasses d’eau double débit. Disposer des détecteurs de présence sur les robinets et dans les sanitaires. Pour aller plus loin, prendre des contrats d’entretien avec des entreprises proposant des solutions de nettoyage écologique.
  • Bannir les gobelets en plastique, amener sa tasse personnelle. Eviter la vaisselle jetable ou choisir des couverts biodégradables (amidon).
  • Choisir des CD-Rom réinscriptibles.
  • Fermer portes et fenêtres lorsque la climatisation fonctionne dans votre bureau.
  • Privilégier l’escalier à l’ascenseur.
  • Proposer à ses collègues un système de covoiturage. En plus de la diminution de la pollution, le covoiturage divise les frais de déplacements entre les différents occupants du véhicule. Dans la mesure du possible, rendez-vous au travail à pied ou en vélo.

Pratiquer les éco-gestes en utilisant son ordinateur :

  • Ecofont est une police de caractère dotée de microscopiques trous invisibles à l’œil nu. Elle permet de réaliser jusqu’à 20 % d’économie d’encre. De plus elle est gratuite! A télécharger ici.
  • Une page internet avec un fond blanc consomme en moyenne 74 Watts contre 59 Watts pour une page à fond noir. Avec 200 millions de pages vues par jour sur Google, en remplaçant le légendaire fond blanc par un fond noir, on permet une économie de 3000 mégawatts par an ! (surtout valable pour les écrans à tube cathodique).
  • Surfez éthique ! Choisissez une ou plusieurs ONG ou associations, à chaque recherche sur le web, elles seront rémunérées par la pub. Plusieurs sites proposent ce type de service :
  • Et bien sûr, n’oubliez pas de paramétrer correctement l’écran de veille et arrêt du disque dur de votre ordinateur…

Les déchets

Trier et recycler les déchets, c’est transformer la matière première pour l’utiliser de nouveau. La plupart des emballages sont fabriqués à partir de ressources naturelles extraites des richesses de la terre et qui s’épuiseront un jour. Pour ne pas gaspiller et polluer notre atmosphère, il est important de recycler ces matières…

Recycler est le moyen le plus intelligent de protéger notre planète. sanstitreLes journaux et magazines peuvent renaître sous forme de carton ou de papier journal, les bouteilles en plastique sous forme de tuyau et même de pull-over…
Le tri doit être un geste simple et naturel. Il s’agit de séparer chez soi les déchets dits « propres et secs » (emballages ménagers, cartons, journaux et magazines…) des autres déchets dits « putrescibles ».


On distingue principalement quatre types de déchets

  • Les déchets biodégradables ou compostables (résidus verts, restes alimentaires…). Ces déchets sont au moins pour partie détruits naturellement, plus ou moins rapidement, en général par les bactéries, champignons et autres micro-organismes et/ou par des réactions chimiques (oxydation, minéralisation), laissant des produits de dégradation identiques ou proches de ceux qu’on peut trouver dans la nature, parfois néanmoins contaminés par des résidus de pesticides, de métaux, dioxines, etc, selon leur origine. Ils peuvent être revalorisés par différentes filières (bioénergie, biocarburants, compostage/engrais…).
  • Les déchets recyclables (matériaux de construction, métaux, matières plastiques) : ces matériaux peuvent être réutilisés tels quels dans d’autres domaines ou recyclés : par exemple, les métaux sont refondus et réintégrés dans de nouvelles pièces, les plastiques sont hachés et servent de rembourrage ou de combustible…
  • Les déchets spéciaux et déchets industriels dangereux, dont les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire l’objet d’un traitement particulier en raison de leur nocivité particulière liée à la radioactivité.
  • Les déchets ultimes qui « ne sont plus susceptibles d’être traités dans les conditions techniques et économiques du moment». Eux seuls devraient encore pouvoir être mis en décharge pour les plus dangereux.

Des exemples de déchets particuliers :

  • Les médicaments usagés doivent être retournés dans une pharmacie, et en aucun cas jetés à la poubelle. De plus, il est inutile d’accepter une nouvelle boite de médicaments s’il vous en reste suffisamment pour la suite du traitement : ça évite le gaspillage.
  • Les téléphones portables : un téléphone contient en majorité du plastique qui peut être recyclé. Les parties métalliques (or, argent, cuivre, métaux ferreux…) peuvent aussi être récupérées. Un téléphone portable contient une batterie. Comme une pile, une batterie est un déchet dangereux qui ne doit pas être jeté avec les ordures ménagères. Lors de l’achat d’un nouveau portable, vous pouvez remettre votre ancien appareil à l’opérateur. S’il est encore en bon état, il peut être testé avant d’être réutilisé ou servira de source de pièces de rechange. Autrement il sera séparé en éléments de base recyclables. Les parties non recyclables seront incinérées.
  • Les pneus : depuis juin 2004 en France, les pneus usagés doivent être récupérés par les fabricants. Les garagistes reprennent les vieux pneus lorsque l’on en achète des neufs. Les pneus usés peuvent servir de revêtements de sol ou de combustibles dans les cimenteries.
  • Les déchets ménagers spéciaux (DMS) : il s’agit de tous les déchets toxiques tels que peintures, solvants, pesticides, tubes fluorescents, thermomètre à mercure, certains produits d’entretien (déboucheurs, dégraissant pour four, ammoniaque…) qui ne doivent surtout pas être jetés avec les ordures ménagères classiques, ni versés dans les égouts. Ces produits nécessitent un traitement particulier.

La gestion des déchets

La gestion des déchets est un processus qui intègre à la fois la production des déchets et leur traitement.
La production correspond aux choix des produits à la source, à leur utilisation, à leur valorisation. Le traitement correspond au tri des déchets, à leur collecte, au transport, et au traitement et/ou le stockage des déchets.
Le principe des 3 R – Réduire, Réutiliser, Recycler – permet de réduire la production d’ordures ménagères nécessitant un traitement collectif.

1) Réduire

Le meilleur déchet est celui qu’on n’a pas produit. Réduire les déchets à la source est la meilleure solution pour diminuer ses déchets et économiser les matières premières comme le bois, le pétrole ou l’eau. Il s’agit par exemple de réfléchir quand on est dans un magasin et de se demander si ce qu’on achète correspond vraiment à un besoin…

  • Utiliser un cabas ou un caddie pour les courses et refuser ainsi les sacs plastiques.
  • Acheter des produits qui ne sont pas suremballés, des recharges, des grands formats ou en vrac.
  • Acheter des appareils de qualité qui dureront longtemps.
  • Éviter les produits jetables (lingettes, appareils photo, vaisselle en carton…).
  • Choisir les produits porteurs d’un ecolabel qui garanti un maximum de précautions envers l’environnement, notamment sur les emballages.
  • Abandonner lingettes, mouchoirs en papier et essuie tout pour les bons vieux torchons et mouchoirs en tissu.
  • Coller un « Stoppe la pub » sur sa boîte aux lettre. Inutile d’encourager la destruction des forêts.
  • Réparer plutôt que jeter… Essayer au moins !
  • Apprendre aux plus jeunes à trier les déchets et à ne pas jeter les papiers par terre.

2) Réutiliser

Réutiliser ou réemployer, c’est prolonger la durée de vie d’un objet en le réparant ou en lui affectant une nouvelle place.  Certains emballages sont également consignés et peuvent donc être rapportés au vendeur qui les retournera au fabricant du produit, fabricant qui réutilisera l’emballage pour emballer un nouveau produit.

  • Entretenir et réparer les objets
  • Réutiliser les papiers imprimés d’un côté comme brouillons, réutiliser les sacs plastiques comme sacs poubelle, des emballages comme rangements…
  • Louer ou emprunter au lieu d’acheter ce dont on fait peu usageDonner ce dont on n’a plus besoin à des proches ou des associations
  • Acheter/Revendre d’occasion dans des dépôts-ventes, des braderies, sur Internet…

3) Recyclertri

Recycler, c’est fabriquer un nouvel objet à partir d’un vieil objet. Le déchet devient une ressource. Par rapport à la réduction et à la réutilisation, le recyclage a l’inconvénient de souvent nécessiter de l’énergie pour le transport et la transformation.

  • Acheter des produits recyclables et recyclés.
  • Faire du compost, qui sert d’engrais.
  • Utiliser des cartouches d’imprimantes recyclées ou remanufacturées.
  • La récupération permet de bricoler de nouveaux objets.
  • La collecte sélective pour les emballages, le verre, le papier, les piles, les médicaments.
  • Les prospectus de publicités peuvent servir à fabriquer des briques de liant papier pour plus tard être utilisés en construction.
  • L’huile de friture usagée filtrée à 5 microns peut servir de biocarburant.
  • Le carton : chaque tonne de briques alimentaires recyclées permet d’économiser 2 tonnes de bois.
  • L’acier et l’aluminium : jetée en décharge, une boîte en acier mettrait 100 ans à disparaître.
  • Le plastique : chaque tonne de plastique recyclé permet d’économiser 700 kg de pétrole brut.
  • Le verre : ce matériau est recyclable à 100 % et indéfiniment.

A savoir : durée de vie dans le sol par déchet :

duree_de_vie_d_un_dechet

La déchetterie intercommunale de Rémire-Montjoly

Dès 1999, la Communauté de Communes du Centre Littoral s’est investie dans la réalisation de la première déchetterie intercommunale, qui a ouvert ses portes en mars 2002 sur la commune de Rémire-Montjoly.

Le rôle de la déchetterie est de lutter contre les dépôts sauvages, collecter et traiter les déchets dangereux des ménages et valoriser les déchets (déchets verts, ferraille, verre…). Les principaux utilisateurs de la déchetterie sont les habitants et professionnels de Rémire-Montjoly (69 %), Cayenne (18 %) et Matoury (11 %).

Prévue initialement pour desservir de 20.000 à 30.000 habitants, la déchetterie intercommunale à Rémire-Montjoly est le seul équipement de ce type sur le territoire de la CCCL. Elle dessert pour l’instant la totalité des habitants du territoire, soit environ 100.000 habitants.

Que deviennent les déchets de la déchetterie ?11

  •  Les déchets verts : valorisation en compost à la plate-forme de compostage intercommunale (Matoury)
  • Les DEEE : les déchets d’équipement électronique et électrique sont des déchets dangereux retraités (métropole)
  • Le verre : valorisation en sous-couche routière en Guyane
  • La ferraille : stockage en vu d’un recyclage
  • Les pneumatiques : valorisation en cimenterie (métropole)
  • Les textiles et la brocante : dons à des associations caritatives
  • Les batteries : déchets dangereux retraités (métropole)
  • Les huiles usagées : déchets dangereux retraités (métropole)
  • DMS : les déchets ménagers spéciaux (batteries, huile usagée, piles…): retraités (métropole)
  • Les gravats : récupération ou mise en décharge.
  • Les encombrants : mise en décharge (Cayenne).

Les déchets de verre en Guyane

En Guyane, les déchets de verre servent désormais à construire les routes, en réduisant ainsi le volume des déchets.

Les habitants de Guyane peuvent contribuer à la construction et à la réfection des routes : depuis la fin 2006, leurs déchets en verre sont collectés et valorisés en sous-couche routière. En quatre mois, 70 tonnes de verre ont été récupérées, grâce à une opération «coup de poing» organisée par la délégation Guyane de l’ADEME. La Communauté de Communes du Centre Littoral (CCCL) a financé dix conteneurs répartis à Cayenne, Matoury et Rémire-Montjoly.

Le broyage du verre recueilli a lieu sur une aire de stockage ouverte par l’entreprise de BTP partenaire. La valorisation en sous-couche routière rend ainsi possible la valorisation locale des déchets de verre.

Le compostage

compost

Le compostage est le recyclage par excellence. C’est un mélange fermenté de résidus organiques et minéraux, utilisé pour fertiliser la terre du jardin potager, du jardin d’agrément ou des plantes en pot. Le compostage favorise ainsi la création d’un engrais naturel, le compost, pour les plantations et le jardin, mais elle permet aussi de diminuer le volume de déchets qu’une habitation produit.
Idéalement, les matières à placer dans le compost doivent être sèches et disposées en alternance selon leur composition. On alterne ainsi les couches d’éléments azotés avec celle de matières riches en carbones, puis on termine par une couche de terre fine dans le but d’activer le processus.
Ces différentes couches ne doivent pas dépasser 5 cm d’épaisseur afin que le processus naturel de formation du compost s’active facilement.
Idéalement, un bon compost comporte 60% de matières riches en carbone et 40% de résidus azotés.

Les matières riches en carbone

  • Les sciures et copeaux de bois
  • La paille de blé ou autre
  • Les mouchoirs en papier, les essuie-tout
  • Certains tissus en fibre naturelle
  • Les fonds de pots de fleurs ou de jardinières
  • Les litières animales (sans les déjections)
  • Les orties entières avant la floraison
  • Les algues marines dessalées à la pluie
  • Les cheveux, les poils, ongles, plumes…
  • Les feuilles saines
  • Les fleurs fanées

Les matières riches en azote

  • Les tontes de pelouse et gazon (avec modération)
  • Les restes de légumes
  • Les restes de fruits
  • Le marc de café et les filtres papier
  • Les sachets de thé
  • Les coquilles d’œufs
  • Les couennes de jambon
  • Les croûtes de fromage
  • Les coques de fruits secs
  • Les restes de pâtes sans graisse et sauce
  • Les restes de céréales (sans graisse, lait ou sauce)

Ne pas composter :

  • Les végétaux malades ou porteurs de maladies
  • La viande, le poisson, les produits laitiers, les matières grasses (beurre, huile…)
  • Les excréments d’animaux carnivores (chats, chiens…)
  • Les plantes montées en graines
  • Les racines de plantes fraîchement déracinées
  • La cendre de bois
  • Tous les végétaux traités avec des produits chimiques
  • Le verre, les métaux, le gravier, le sable
  • Les déchets médicaux

 Comment obtenir un compost de qualité ?

  • Brasser et mélanger les déchets organiques pour faciliter l’aération et éviter le pourrissement. Vous pouvez le faire tous les 15 jours ou 3 semaines ou à chaque ajout de matières. Par ailleurs, le compostage est plus efficace quand les morceaux de matière organique sont de petite taille.
  • Faire attention au taux d’humidité. Trop d’humidité empêche l’aération. Le processus de fermentation est freiné et des odeurs se dégagent. Pas assez d’humidité bloque la fermentation. L’idéal est donc d’avoir un contenu humide, un peu comme une éponge essorée.
  • Couvrir le bac à compost, afin de protéger les déchets du dessèchement ou du détrempage dû aux précipitations.

Questions-réponses sur le compostage

  • En ce qui concerne les odeurs… Un tas de compost correctement géré ne sent pas mauvais. Si des odeurs apparaissent, il y a probablement trop de matières azotées (tondes de gazon par exemple). Pour corriger, il suffit d’ajouter des feuilles mortes. Les mauvaises odeurs peuvent venir aussi d’un manque d’aération.
  • Mon tas de compost attire les insectes, les rats… En recouvrant les matières azotées par celles contenant du carbone (voir liste), ce problème est évité.
  • Quand mon tas de compost est-il prêt à l’emploi ? Au bout de 4 mois minimum, votre compost est prêt à être utilisé. Il doit être homogène, de couleur sombre, s’émietter facilement et avoir une bonne odeur d’humus. Il est conseillé de tamiser le compost pour éliminer les matières qui ne sont pas complètement décomposées. Celles-ci seront remises sur le tas de compost.
  • Le tas de compost ne se réduit pas, ne produit pas de chaleur ? Le processus n’est pas activé. Il faut arroser le tas avec de l’eau de pluie quand c’est trop sec ou l’assécher quand c’est trop humide (étaler les matières au soleil durant quelques heures ou incorporer de la terre bien sèche). De plus, vous pouvez aérer le tas en le retournant à l’aide d’une fourche, et ajouter des branches pour que l’air circule mieux.

Réalisation d’un bac à compostcompost_bin

Un compost peut être réalisé en tas directement sur la terre ou en composteur, qui doit être aéré et accessible. Pour fabriquer un bac à compost simple et économique, il suffit de constituer un enclos en bois avec 4 palettes de récupération et une plaque de tôle en guise de couvercle. Le bac ne doit pas avoir de fond, il doit être au contact direct avec la terre ou le gazon. De plus, les planches en bois ne doivent pas être jointives pour que l’air circule à l’intérieur du bac. Pour une famille composée de 4 personnes, 1 m3 de compost est suffisant.

Pour en savoir plus :

Vous pouvez consulter le site de l’ADEME Guyane :
http://www.ademe-guyane.fr/index.php?action=59&menu=2

Transports

Adopter un comportement éco-citoyen à travers ses choix de transports et ses modes de déplacements, c’est facile, c’est écologique et cela permet de rester en bonne santé. Il s’agit d’utiliser les transports doux, tant que cela est possible : marche à pied, vélo, roller, trottinette… et de toujours privilégier les transports propres sur l’utilisation de l’automobile.

Les éco-gestes en matière de déplacements, c’est éviter au maximum l’utilisation de l’automobile, et si elle s’avère obligatoire, utiliser une voiture peu émettrice de CO2, adopter une éco-conduite, et pratiquer le covoiturage.
Adopter une attitude éco-citoyenne, c’est se demander systématiquement si le déplacement ne peut pas être évité, par l’utilisation des nouvelles technologies par exemple (visioconférence, internet, conférence téléphonique…)

Les éco-gestes en matière de transport

Le choix du mode de transportbiik1

  • Préférer les modes de transport alternatifs. Les transports alternatifs regroupent ces modes de transports que l’on croit trop souvent réservés aux plus jeunes : bicyclette, rollers, patinette, skateboard peuvent vous faire gagner du temps et de l’argent. La marche à pied est encore le mieux lors des petits trajets qui sont les plus pollueurs et les plus nombreux. 30 minutes de marche à pied dynamique est nécessaire chaque jour pour notre santé.
  • Opter pour le covoiturage. 95% des voitures sont occupées uniquement par leur conducteur. Demander à ses collègues, ses amis, faire circuler des listes pour centraliser les besoins. Plus de passagers, c’est moins de voitures et donc moins de bouchons sur les routes. Cela permet également de réduire sa consommation de carburant, et donc ses dépenses, car les factures d’essence sont partagées. De plus, on économise l’utilisation de sa voiture, car il y a une alternance des véhicules.

Acheter et préparer sa voiture

  • Bien gonfler ses pneus. Des pneumatiques sous gonflés entraînent une surconsommation. Par exemple, un sous gonflage de 0,5 bar (sous gonflage dangereux) c’est 2,4 % de consommation supplémentaire, soit 33 € et 58 kg de CO2 par an, selon l’ADEME. Il est important de vérifier la pression de ses pneus au minimum tous les deux mois, cela permet de réaliser des économies et de garantir la sécurité de son véhicule. Pour le faire correctement, il ne faut pas avoir conduit plus de 3 kilomètres (pneus froids). Enfin, à vélo, il y a moins d’efforts à faire avec des pneus bien gonflés.
  • Entretenir son véhicule. Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 %. Un filtre à air encrassé fait consommer 3 % de plus et un moteur mal entretenu, encore plus, soit près de 40 € sur l’année et 70 kg de CO2. Il existe également des pneus « basse consommation » qui permettent d’économiser 70 € par an et 120 kg de CO2, selon l’ADEME.
  • Faire vérifier périodiquement le parallélisme des roues.
  • Choisir des véhicules peu consommateurs. Les deux roues comme certains scooters et les petites voitures urbaines affichent les meilleurs résultats en faveur de l’air : leur consommation ainsi que leurs rejets sont faibles. Pour en savoir plus, consultez le dossier de l’ADEME qui publie tous les ans un comparatif des émissions de polluants par véhicule, vous pourrez notamment vérifier les émissions de CO2 de votre véhicule : http://www.ademe.fr/auto-diag/transports/rubrique/CarLabelling/accueil.asp
  • Limiter l’utilisation des voitures 4×4. Les véhicules dits « tout-terrain » sont les plus polluants avec un surplus de consommation de 4 litres/100 km par rapport aux autres véhicules. Les 4×4 émettent jusqu’à trois fois plus de CO2 qu’une petite voiture économe. Et, à 50 km/h en ville, ces engins à quatre roues motrices consomment deux fois plus de carburant (du diesel dans 80 % des cas) que des modèles classiques.
  • Préférer les véhicules pourvus d’un catalyseur et d’un filtre à particules ou, mieux encore, les véhicules électriques ou hybrides.
  • Éviter les galeries sur la voiture. Tant que possible, trouver d’autres moyens pour transporter beaucoup d’affaires : elles entraînent une surconsommation de 10% à 120 km/h, soit 1€ et 1,75 kg de CO2 tous les 100 km selon l’ADEME. Transporter les charges dans le coffre plutôt que sur une galerie ou dans une remorque, qui alourdissent le véhicule et détériorent son aérodynamisme. De plus, les galeries peuvent être à l’origine d’accidents lorsque les attaches cèdent.
  • Pour nettoyer votre voiture. Préférer les stations de lavage qui consomment moins d’eau (de 50 à 60 l pour un lavage à haute pression contre 150 l pour un lavage aux rouleaux et près de 200 l par vous même) et sont équipées d’évacuations adaptées pour les eaux usées polluées par les produits nettoyants, les hydrocarbures et des résidus divers qui se sont accumulés sur la voiture.
  • Inspecter régulièrement son véhicule pour déceler les fuites d’huile et, le cas échéant, faire les réparations nécessaires.
  • Porter l’huile de vidange, les pièces usagées et autres déchets (restes d’antigel…) à une station-service ou à un garage.
  • Rapporter la batterie usagée chez le garagiste ou chez un revendeur de pièces automobiles, à un dépôt de recyclage ou une déchetterie. La batterie de voiture est constituée de plomb, d’acide sulfurique et de plastique. Particulièrement toxique et polluante, elle ne doit jamais être abandonnée dans la nature. Le plomb, fondu et affiné, sert à la composition de nouvelles batteries. L’acide est traité. Le plastique est utilisé pour fabriquer de nouvelles pièces automobiles.

Une conduite automobile responsableconsommationcopie

  • Ne pas disperser de détritus par la portière du véhicule.
  • Modérer sa vitesse et sa nervosité. Une conduite souple et sûre permet un gain de carburant de 40 % : éviter les freinages, les changements de rapports inutiles (20% d’économies), anticiper les ralentissements, utiliser le frein moteur en décélérant pied levé avec une vitesse enclenchée.
  • Réduire sa vitesse. La plupart des véhicules ont un rendement énergétique maximal entre 80 et 100 km/h. Réduire sa vitesse, c’est réduire sa consommation de carburant.
  • Éviter au maximum de circuler en automobile en cas de grande chaleur.
  • Éviter la climatisation. Bien qu’elle équipe 3 véhicules neufs sur 4, la climatisation est une source d’émission supplémentaire de gaz à effet de serre. En effet, une voiture climatisée consomme de 1 (sur route) à 3 (en ville) litres supplémentaires sur 100 km, soit 10 à 25% de surconsommation de carburant. Les émissions de CO2 dues au fonctionnement de la climatisation peuvent atteindre environ 2,6 kg CO2/100 km, soit 15 % de plus, selon l’ADEME. Celle-ci peut même atteindre les 50% lorsque le moteur est froid. Enfin, les climatiseurs d’automobiles utilisent des tuyauteries souples qui perdent, chaque année en moyenne, 15 à 20% du gaz frigorigène, gaz à effet de serre puissant et fortement nocif notamment pour la couche d’ozone.
  • Couper son moteur à l’arrêt. Dès que l’on s’arrête plus de 20 secondes, le moteur peut être arrêté. En effet, l’arrêt/redémarrage du véhicule consomme moins que de laisser tourner son moteur au-delà de 20 secondes.
  • Utiliser du supercarburant SP 95 et non SP 98 : ce dernier contient des produits très toxiques, souvent cancérigènes, et n’est pas adapté aux moteurs récents.
  • Ne pas rouler avec les feux de croisement lorsque les feux de position (ou aucun feu) suffisent.
  • Ne pas transporter de choses inutiles afin de consommer moins et de préserver les qualités routières de votre véhicule.

Éco-consommateur

Par nos choix de consommation, nous pouvons tous agir, sans bouleverser notre mode de vie et notre confort, en sélectionnant des produits plus respectueux de l’environnement et en utilisant mieux nos produits.
Un éco-consommateur est un consommateur qui va réfléchir sur les conséquences sociales et environnementales de son acte d’achat : il va adopter une consommation responsable.
Il va avant tout réfléchir sur la nécessité absolue d’acheter tel ou tel produit. Concernant le produit qu’il va consommer, il s’informe sur ses conditions de fabrication (travail des enfants, conditions de travail des salariés…) et l’impact environnemental de ce produit, tout au long de son cycle de vie (matériaux qui le constituent, fabrication, distribution, achat, utilisation, élimination). Il va privilégier les produits issus de l’éco-conception, et du commerce équitable notamment.

Lorsqu’il achète un produit, l’éco-consommateur va se poser un certain nombre de question :

  • Dans quelles conditions et par qui ce produit a été fabriqué ?
  • Ce produit est-il recyclable en fin de vie ?
  • Est-il fabriqué avec des matières premières renouvelables ?
  • Contient-il des produits toxiques ?
  • A-t-il un éco-label ?
  • Le même produit existe-t-il en vrac plutôt qu’avec des emballages ?
  • Comment mieux consommer et moins gaspiller ? Comment repérer un éco-produit ?

En règle générale, vous pouvez privilégier :

  •  les produits avec le moins d’emballage possible.
  • les produits conçus pour être recyclés, repris ou réutilisés : consignes, éco-recharges, verres à moutarde, etc.
  • les produits fabriqués en matières naturelles, dont la fabrication et l’exploitation requièrent moins d’énergie et génèrent moins de produits toxiques : bois, verre, laine vierge, etc. Veillez toutefois à ce que le produit n’utilise pas de matières naturelles dont l’exploitation lèse gravement l’environnement.
  • les produits dont la durée de vie est la plus longue. Leur impact écologique est bien moins lourd que celui des produits jetables (rasoirs, gobelets, etc.) qui génèrent beaucoup de déchets.
  • les produits fabriqués localement : vous éviterez ainsi les nuisances dues à leur transport.

 Alimentation

  • Privilégiez dès que possible les produits biologiques, garantis sans pesticides et sans organismes génétiquement modifiés (OGM). Les produits biologiques sont meilleurs pour la santé, mais aussi pour l’environnement. Ils génèrent moins de gaz à effet de serre et ne contaminent pas nos sols. Pour les produits bio, le producteur utilise peu ou pas d’engrais azotés de synthèse et de produits phytosanitaires.logo-ab
  • Privilégiez les produits issus de l’agriculture raisonnée, moins exigeante que l’agriculture biologique. Elle impose entre autres de limiter l’usage de produits engrais et pesticides, d’économiser les ressources en eaux et de pratiquer le tri des déchets. Il n’existe pas de label pour identifier les produits provenant de cette agriculture. Seuls les produits provenant d’exploitations qualifiées pourront porter la mention « produit issu d’une exploitation qualifiée au titre de l’Agriculture Raisonnée ».
  • Consommez certains produits avec modération. Achetez uniquement ce dont vous avez besoin. Vous éviterez ainsi de jeter des produits périmés que vous n’aurez pas eu le temps de consommer (un tiers des produits alimentaires sont jetés sans être consommés).
  • Limitez la consommation de viande et de poisson. La production de viande pèse lourd en termes de gaz à effet de serre (GES). La production d’un kilo de viande de veau rejette environ la même quantité de GES qu’un trajet automobile de 220 Km. Toutes les viandes n’émettent pas la même quantité de gaz à effet de serre. 200 g de poulet émettent dix fois moins de gaz à effet de serre que pour produire la même quantité de bœuf. Préférer les viandes blanches aux viandes rouges, et si possible issues de l’agriculture biologique ou labellisées. Concernant le poisson pêché en mer, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture considère que la moitié des stocks marins est aujourd’hui à la limite de la surexploitation. Si vous achetez du poisson, privilégiez ceux qui se nourrissent de végétaux.
  • Limitez la consommation des produits surgelés, très gourmands en énergie car en plus de celle nécessaire à leur fabrication, ils doivent être conditionnés spécifiquement et maintenus à -18°C jusqu’à leur consommation (transport et dépôt dans les lieux de vente). En outre, les gaz nécessaires à fabriquer le froid (gaz frigorigènes) ont un pouvoir de réchauffement très important sur notre planète.
  • Favorisez les produits locaux et de saison. Un fruit importé hors saison consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison.
  • Favorisez les produits du commerce équitable.logoscomm Certains labels, comme Artisans du Monde, Alter Eco ou Max Havelaar, permettent d’identifier les produits du commerce équitable. Acheter un produit du commerce équitable, c’est contribuer au développement des petits producteurs des pays du sud (les producteurs sont rétribués à un prix plus juste que celui du marché mondial), consommer un produit qui respecte l’environnement, et s’inscrire par un acte d’achat dans les principes du développement durable. De plus, il existe de plus en plus de produits du commerce équitable labellisés « Biologique ».
  • Optez pour les produits alimentaires vendus en vrac. Évitez les légumes et les fruits vendus dans des emballages individuels ainsi que les produits avec des mini-doses. Préférez-leur des produits en vrac qui produisent moins de déchets de consomment moins d’énergie.

Produit d’entretien

Les produits d’entretien sont souvent dans les premiers incriminés quand on parle de la pollution des eaux. Beaucoup de ces produits contiennent des substances chimiques qui nuisent à l’environnement mais aussi à la santé (irritation des yeux, problèmes respiratoires, allergies…).

eco_labels

Le label NF Environnement ou l’écolabel européen existent pour certaines catégories de produits comme la lessive, le liquide vaisselle, les détergents pour lave-vaisselle, les nettoyants multi-usages, les papiers absorbants (essuie-tout, papier hygiénique). Ils sont la garantie que les produits respectent des normes environnementales élevées et des normes de qualité.

La présence de l’écolabel européen sur les détergents lessives signifie que le produit :

  • ne contient pas certaines substances dangereuses
  • a des incidences réduites sur le milieu aquatique
  • exerce un effet limité sur la croissance des algues dans l’eau
  • est en grande partie biodégradable
  • utilise moins d’emballage
  • certifie que des critères de qualité sont respectés
  • s’accompagne d’informations pour une lessive écologique et économique

De plus, vous pouvez :

  • Opter pour des produits concentrés. Les produits « solides » comme les pains de savon par exemple sont plus concentrés. Ils génèrent donc moins d’emballages et moins de transports que les produits liquides. C’est également le cas des produits concentrés comme les produits à vaisselle.
  • Utiliser les éco-recharges, ce qui permet de diminuer la quantité d’emballages de 50 à 70 % par rapport aux produits classiques.
  • Bien respecter les doses d’utilisation. En lisant attentivement les étiquettes et les notices d’utilisation, cela peut générer des économies, car on a souvent tendance à surdoser, croyant, à tort, augmenter l’efficacité.
  • Penser aux « trucs de grand-mère » : faire reluire les cuivres avec du citron, nettoyer les vitres avec du papier journal, etc.

Beauté et hygiène

Fiez-vous aux certifications et à la labellisation.

  • Par exemple, l’écolabel européen la « Fleur » garantit que le produit contient moins de substances dangereuses pour l’environnement et la santé ; a des incidences réduites sur le milieu aquatique ; a un niveau élevé de biodégradabilité. De plus, ces produits sont au moins aussi efficaces que les produits classiques.logo_cosmebio
  • Les deux labels de la charte Cosmébio garantissent au minimum 95 % d’ingrédients naturels, d’origine naturelle ou issus de l’agriculture biologique ; une quantité minime, voire négligeable, de produits de synthèse ; une exclusion totale des conservateurs de synthèse comme les « paraben » ou le phénoxyéthanol. Ces produits sont sans pétrochimie (paraffine, silicone, PEG), sans OGM, sans traitements ionisants. De plus, les emballages et suremballages doivent être biodégradables ou recyclables.

Textile

N’oubliez pas la collecte sélective des textiles usagés : 85% des textiles finissent au milieu des déchets ménagers. Remettez-les aux associations qui les collectent. Ils seront recyclés en tant que vêtements d’occasion, chiffons, fibres textiles, en cartonnerie, etc. Le recyclage des fibres permet de diminuer la consommation d’énergie et de matières premières, de limiter les rejets chimiques et l’utilisation des décharges.
Saviez-vous que la culture du coton consomme le quart des insecticides utilisés dans le monde, alors qu’elle représente un peu moins de 3% des surfaces cultivées ? De plus, la production d’un kilo de coton nécessite 7000 à 29 000 litres d’eau. A titre de comparaison, un kg de blé requiert 900 litres d’eau et un kg de pommes de terre 500 litres.
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